2e trimestre 2006 - La transat.
Le 1er trimestre 2006 a vu beaucoup de changement dans ma courte vie d'aventurier
des mers. Entre autres mon nouveau célibat et la connaissance de Christos, le 2e trimestre
est aussi riche. Je rencontre Valérie, serveuse au MangoBay puis en compagnie de Christos,
Camille et Sarah en stage professionnel à la Martinique. Avec Valérie comme avec Christos,
une amitié sincère se crée très vite. Dans le même temps, une idée a germé dans nos
esprits. Christos connait un certain Roger qui cherche des gens pour l'aider à convoyer son
voilier Aquilino en transat retour. Nous proposons nos services.
10 mai : Je prends l' Express des îles à Fort de France pour rejoindre Christos et Roger
déjà à Pointe à Pitre. Aquilino attend sagement amarré dans la marina de St François.
Marina de St François Guadeloupe
Le lendemain,derniers préparatifs,dernières courses à la Guadeloupe. Roger
décide de passer par Petite Terre. Moi,cela me plait bien car je n'avais pas osé
franchir la passe avec Fayama un jour de grosse houle. C'est un grand moment que
de la franchir avec un voilier qui cale presque autant que Fayama. Mais cela en valait
la peine.
Approche de Petite Terre
Baignade bien méritée
Magnifique tortue en surface
La même ou sa jumelle en plongée apnée
Couleur de vainqueur
Notre séjour est de courte durée, il ne faut pas oublier que le but est de traverser
l'atlantique vers les Açores. Direction Barbuda et sa longue plage de sable blanc.
En route,Roger et sa coryphène male,belle prise.
Aquilino mouillé à Barbuda
Coté de la plage remontant vers le nord
Coté de la plage descendant vers le sud
Végétal poussant dans le sable, le long de la plage
Magnifique grain à l'horizon au soleil déclinant
Notre court séjour à Barbuda ne laisse pas le temps au mouillage de s'encrasser. Nous
voici en route pour St Barth. Notre navigation cette fois nous amènera à la marina de
Gustavia.
St Barth et la marina de Gustavia sur la gauche
Port de Gustavia - St Barth
Encore une escale de courte durée, il nous faut vite rejoindre St Martin pour les
derniers préparatifs de traversée. Nous partons de Gustavia avec un arrêt prévu à l'île
fourchue, classée réserve naturelle.
Navigation de St Barth à St Martin en passant par l'île fourchue
L'île fourchue; l'eau à cet endroit est cristalline. Nous nous y baignons, nous y voyons
des tortues, des requins dormeurs, 2 grosses raies et bien d'autres spécimens encore.
L'île fourchue, sa grande baie et sa réserve naturelle
Sur le pont aussi, c'est un régal pour les yeux.
Mouettes affamées
Elles viennent manger pratiquement dans la main
Nous quittons l'Ile Fourchue en début d'après-midi. Nous laissons la Roche Plate ou
Table à Diable à tribord et filons vers le canal qui sépare St Martin de L'île Tintamarre. Nous
contournons le nord de St Martin pour redescendre vers la baie de Marigot. Le tout
représente environ une bonne vingtaine de miles. Malheureusement, nous sommes partis
un peu tard pour être à l'ouverture du pont mobile qui permet d'entrer sur le plan d'eau
intérieur. Nous mouillons dans la baie pour la nuit. Le lendemain matin à l'ouverture du pont,
nous entrons fièrement pour gagner la marina de Marigot.
Chenal d'entrée vers le plan d'eau intérieur
Marina de Marigot - St Martin
Le séjour ne sera pas très long à St Martin. Il s'agit de faire les pleins pour le grand
départ. Nous voulons aussi profiter de la détaxe des produits pour acheter quelques bricoles.
On fait du shopping...
Un bon moment en terrasse
Le point de vue de la terrasse où nous prenons le petit rosé
Le séjour ne doit pas trop se prolonger, même si nous avons l'apparence de touristes,
nous n'en sommes pas vraiment. Avant le départ, nous aimerions faire un tour du coté
hollandais. Il y a une rue où sont regroupés les magasins d'électronique.Très très
intéressant. Ultimes courses alimentaires au chinois à la sortie de la marina. Et puis, enfin,
nous quittons la marina de Marigot.
Sortie de la marina de Marigot - St Martin
Il ne faut surtout pas rater l'ouverture du pont. C'est fait, nous nous élançons vers le
grand large.
haaaaa! ce pont mobile
LA TRANSAT
Nous y voilà, cela nous fait tout drôle à Christos et à moi de penser que nous partons
en transat. Nous nous élançons du soir. Nous filons vers le canal d'Anguilla, dernière terre
visible avant le grand large.
Le canal d' Anguilla
1er soir, 1er coucher de soleil sur mer calme
Malheureusement, nous n'avons pas fait de récits journaliers de nos journées. Pas
vraiment de chronologie, seulement l'ordre des photos me permet d'en déterminer une
approximative.
Belle prise, de quoi se nourrir plusieurs jours, même à trois
En voilà de belles darnes
Les grandes navigations ne se font pas toujours par grand vent et mauvais temps.
Pour notre plus grand bien d'ailleurs. La pétole provoquée par un vent nul a pour effet cette
mer d'huile.
Mer d'huile que l'on rencontre plus souvent en méditerranée
Nous en profitons pour prendre un bon bain. C'était tellement inattendu.
Baignade par calme plat
A parler trop vite, on fâche les dieux, la réaction est rapide. Eole nous rappelle qu'il est
le maître des vents et Neptune répond qu'il est le maître de la mer. Nous, on subit!
La mer grossit
Qu'il fasse bon ou mauvais, que les éléments soient calmes ou déchainés, il faut
manger. Le pain reste toujours l'ingrédient privilégié de nos repas. Impossible d'en garder le
temps complet d'une transat et dans ce cas il faut savoir le fabriquer.
Boulangers à bord
A chacun son tour de corvée
Je n'aime pas la nuit, la veille est difficile. Pour moi, le meilleur moment après une nuit
de navigation c'est le lever du jour, suivi du lever de soleil. Un bon café et la mécanique
repart.
En transat retour, la proue se dirige vers le levant.
Autre jour, autre bord et soleil levant toujours droit devant.
La plus grande partie de la navigation St Martin-Açores s'est déroulé sous de bons
auspices. C'est seulement à l'approche des îles que le temps s'est vraiment gâté. A un
moment de la traversée, le temps est devenu orageux. Nous avons été les témoins de la
formation d'une trombe marine. La trompe descendait des nuages vers la mer en un
mouvement hésitant de va-et-vient, j'y vais j'y vais pas. Elle n'a certainement pas trouvé
l'eau assez chaude. Au moment précis où j'ai découvert dans le ciel ce phénomène en
formation, l'appréhension de savoir s'il irait à terme m'a fait oublier de le filmer. Mais j'ai
quand même pu le photographier.
Impressionnant n'est-ce-pas.
Après plusieurs aller-retour, elle est remontée définitivement.
Approche des Açores, Beurkkkk! que c'est pas beau.
Arrivée en fin de nuit aux Açores
Cartographie des Açores
Le port de Horta sur l'île de Faial est la mecque des navigateurs qui traversent
l'atlantique.Il s'y trouve une ambiance extraordinaire,il faut dire que les Açoriens y sont pour
beaucoup. Jusqu'à aujourd'hui où j'écris ces lignes (6 ans plus tard),aucun marin à y être
passé ne dément que les plus gentilles personnes au monde ce sont eux. La digue du port
apparaît lentement. 16 jours pour traverser l'atlantique, ce record Aquilino le doit à son
moteur Yanmar que Roger a allègrement utilisé.
Au loin Horta sur l'île de Faial aux Açores
Et doucement la ville grossit, la digue du port apparaît
Nous touchons au but, l'entrée du port est juste à coté.
Vue du port de Horta depuis Aquilino mouillé dans la rade.
Les quais où chacun laisse sa trace. Avec plus ou moins de recherche et de réussite,
les navigateurs dessinent à même le sol, l'idée qui a fini de germer dans leur esprit fatigué
par la transat.
Balade le long des quais, histoire de trouver l'inspiration.
Le quai principal, c'est ici que nous laisserons notre trace.
L'endroit est choisi sur le quai principal, mais difficile de trouver le sujet. Un soir, nous
en discutons, nous pensons que notre motif doit se rapporter au voilier. Roger nous dit qu'en
Corse aquilino se traduit par aigle. Il avait d'ailleurs fait réaliser un auto-collant représentant
un aigle. "Eurêka", il fallait nous le dire plus tôt, Roger, que c'était l'emblème de ton voilier.
Le peintre à l'oeuvre pendant une accalmie.
Notre marque est finie
La pose obligatoire, preuve de notre passage à Horta
Nous ne pouvons pas manquer de faire un tour au très célèbre bar "Peter Zee".
L'ambiance "marins du grand large" est chaleureuse.
Chez Peter Zee
Toujours "bondé", il est rare de voir une table vide chez Peter
Un peu avant la fin de notre séjour, nous louons une voiture pour faire le tour de l'île.
A l'endroit de l'éruption du Capelinhos qui s'est étendue entre septembre 1957 et octobre
1958, rien n'a repoussé. Le sol est nu, la lave garde sa virginité.
Le désert noir
Vu de loin le phare semble se dresser majestueusement mais ce n'est qu'une illusion.
La lave incandescente a eu raison de lui.
Éli, Éli, lama sabachthani
Sur le chemin du retour nous nous arrêtons pour immortaliser la vue du port de Horta
depuis les hauteurs de Faial.
Port de Horta sur Faial aux Açores
Un jour de mauvais temps, au cours d'une éclaircie j'arrive à figer cette image fabuleuse
de L'île Pico.
Pico à travers une trouée dans la nébulosité.
Il est temps, nous devons nous préparer à partir. Ho! juste un petit galop d'essai jusqu'à
Sao Miguel. Ce qui représente une navigation d'environ 150 miles. Par un jour de mauvais
temps, le ciel bien bouché, nous quittons le port de Horta.
Adieu aimables personnes, je reviendrai c'est promis.
Horta disparait peu à peu dans le sillage d'Aquilino.
Coupe-vent nécessaire sous ces conditions météo.
Je n'ai aucun souvenir de cette navigation. Je pensais au début de la rédaction de ces
lignes que nous étions passés entre Pico et Sao Jorge. Mais certaines photos ont un index
de date et d'heure qui discrédite cette option. Il est plus vraisemblable que nous soyons
passés au sud de Pico.
Pico cachée par la brume et les nuages.
En cours de navigation, la cote de Pico se dégage.
Le vent tombe, la mer s'aplatit. Les oiseaux savent qu'il vaut mieux se poser quand le
calme risque de durer.
L'extrémité de Pico pratiquement sous pétole.
Cette photo de tortue est datée de quelques heures précédant celles de la visite de
Ponta Delgada. J'en déduis qu'elle a été tiré prés de la cote de Sao Miguel.
Sous mer d'huile, une tortue émerge à notre plus grande joie.
Pas de photos souvenir de l'arrivée à Ponta Delgada sur Sao Miguel. L'arrêt n'aura pas
duré plus de 48h. Voici quelques clichés de la ville.
La marina de Ponta Delgada en arrière plan
La très belle ville d'une propreté irréprochable.
La place, le soir de notre arrivée.
C'est une escale très courte, une fois de plus, il faut penser à reprendre la mer.
Sortie du port de Ponta Delgada - Sao Miguel - Açores
De nouveau la terre s'éloigne à l'arrière d' Aquilino.
Il faut longer le sud de Sao Miguel pour gagner le large. Un dernier cap à franchir et ce
sera la pleine mer vers Gibraltar.
Encore un peu de patience, la large est derrière ce cap.
Nous voici de nouveau au large de toute terre. Les conditions de reprise de la mer sont
un peu dur pour moi. J'ai comme une boule sur le haut de l'estomac, un mal de mer sans
vomissements. Cela va durer 3 jours. Roger photographie le premier coucher de soleil de
cette étape.
Coucher de soleil sur fond de nuages
La mer secoue dur, elle ne veut pas se calmer.
Conditions de navigation musclées
Nous retrouvons encore, de temps en temps, un exocet couramment appelé poisson
volant, échoué sur le pont. Christos a l'air d'apprécier. On pourrait très bien le nommer
poisson-oiseau car ce sont de véritables ailes qui lui permettent de voler parfois plusieurs
centaines de mètres.
Il faut savoir gérer son temps et surtout savoir se reposer quand c'est possible. Les
nuits de veille sont pénibles.
Le repos est primordial pour affronter la veille de nuit.
Tu as raison Christos car les photos qui suivent, nous montrent que la veille doit être
permanente à l'approche du détroit.
On de la marge mais la surveillance est de mise
Oups! un peu prés celui-là
Les deux photos suivantes démontrent que non seulement la veille est primordial mais
qu'il est obligatoire de la respecter scrupuleusement. Deux petites minutes les séparent.
Il ne ferait qu'une bouchée de nous.
Il y a des moments plus agréables. Lors d'un de ces calmes qui normalement épuisent
les nerfs du marin, un groupe de dauphins nous rend visite. Nous sommes au moteur, la
mer est plate et cristalline. Nous partons à la proue. Roger avec son appareil photos moi
avec la ferme intention de me pendre à l'étrave, Christos pour la sécurité. J'ai une superbe
vidéo que je mettrai en ligne dès que possible. Je m'exécute et laisse trainer la main dans
l'eau. Les dauphins sont à la fois curieux et intrigués. Ils passent, se retournant pour me
regarder. Et tout à coup, un beau spécimen s'approche, corrige sa trajectoire et vient au
contact de ma main. Sublime, miraculeux, les mots me manquent pour définir l'état de
grâce dans lequel je me trouve à cet instant précis. J'ai tiré quelques photos du film.
Vous avez la vidéo à l'onglet vidéo.
Le rêve de beaucoup s'est réalisé pour moi. Merci mes ami
Dernière nuit avant l' arrivée à Gibraltar. La chose est certaine.Aux commandes de
Fayama je n'aurais pu en être aussi affirmatif. Il est certain qu'un voilier utilise le vent
comme moyen de propulsion. Quand celui-ci fait défaut, il faut être patient. Mais il se trouve
que Roger aime son moteur et il a un impératif, il n'hésite donc pas à solliciter son Yanmar
si le loch baisse trop à son goût. C'est mon tour de veille, la lune éclaire la surface de l'océan
qui répond par des milliers de scintillements pour rappeler combien il est précieux.
Pleine lune, génois enroulé,absence de vent, vive le Yanmar.
Nous voici donc aux portes du mythique détroit. Nous y sommes arrivés assez haut en
latitude puisque la photo d'approche nous montre Tarifa, ville espagnole qui en borde
l'entrée.
Carte marine du détroit de Gibraltar
Tarifa et son phare très visible au loin dans la brume de sable.
Le rocher de Gibraltar et le détroit tant attendu.
Nous arrivons en milieu d'après-midi à Gibraltar. En principe, nous devions aller
directement à Valencia au sud de l'Espagne mais Roger nous a demandé pour exécuter un
arrêt ravitaillement. En effet, le gas-oil est détaxé, c'est important pour celui qui ouvre son
porte-feuille, jusqu'alors c'étaient Christos et moi... L'endroit est insolite, le port avec sa
marina adjacente cohabite avec l'aéroport dans une promiscuité étonnante.
La piste d'atterrissage à coté du plan d'eau d'entrée
Nous ravitaillons dès notre arrivée, Roger passant devant un yatch local qui attendait son
tour. Nous cherchons une place dans la marina juste à coté. Bizarrement, alors que
beaucoup de places sont libres, nous nous voyons refuser l'amarrage. Nous finissons sur un
vieux ponton délabré prés de la station de carburants. Après un petit tour en ville, nous
rentrons à bord pour dîner. Nous sommes tous les trois très fatigués et partons nous coucher
tôt. Minuit, l'heure du crime, car s'en est un. Nous voici réveillés à grands coups sur la coque.
Police Police! Wake up. Les fonctionnaires présents nous intiment l'ordre de larguer les
amarres immédiatement. Roger essai de discuter mais il ne fait qu'empirer la situation.
"10 minutes pour dégager" derniers mots sortis de la bouche de l'agent fier de son travail.
Roger se rend compte de l'évidence, quelque chose cloche et il vaut mieux obtempérer
rapidement. Nous larguons les amarres. Il décide de refaire un tour du coté de la marina. A
l'instant où nous nous approchons des pontons, un gars accourt et nous fait signe de
déguerpir et menace d'appeler la police. Cette fois c'est sûre, quelque chose ne tourne pas
rond. Serait-ce le fait que Roger ait grillé la politesse à ce local au poste de ravitaillement?
Nous ne le saurons jamais mais il y a fort à parier. Nous voici donc de nouveau en mer en
pleine nuit à la recherche d'un havre pour dormir.
Nous le trouvons à Puerto de Estepona, il est plus de 4h du matin. Moi je n'ai rien vu,
Christos et Roger m'ont laissé dormir. Ce n'est que le matin que je découvre la superbe marina.
Marina de Estepona sud Espagne
Pas de chance, cet endroit nous plait bien pour enfin pouvoir nous reposer mais... Ce
sera pour ailleurs. Roger n'a pas sa nouvelle attestation d'assurance et l'accès nous est
refusée. Une nouvelle fois nous reprenons la mer. Le soir ou le lendemain soir, je n'ai plus
de souvenirs assez précis, nous mouillons dans une superbe baie. Ho! juste pour une nuit.
Ensuite nous repartons pour Carthagena qui sera notre terminus à Christos et moi.
Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Un matin vers 6h, Roger nous
réveille. Nous sommes bien endormis après les quarts de nuit passés à veiller
scrupuleusement l'intrus dans notre trajectoire. "Venez, venez vite, il y a plein de
globycéphales autour d'Aquilino". J'ai du mal à accepter, je suis bien dans mon lit mais il
insiste. Je me lève et je ne le regretterai jamais de ma vie. Je vais nager au milieu des
globycéphales noirs.
Vous avez la vidéo à l'onglet vidéo.
Arrivée dans la baie de Carthagena sud Espagne
La marina principale est pleine. On nous envoi juste à coté. C'est une toute nouvelle
marina. Les locaux ne sont pas encore réalisés. Les services se trouvent dans des
bâtiments modulaires. Mais c'est tout neuf et d'une propreté irréprochable. Dès que nous le
pouvons, Christos et moi partons visiter le quartier. Les bâtiments sont magnifiques. Juste
de l'autre coté de la route, se dressent les vestiges de ramparts.
Quelques jours après avoir pris cette photo, nous quittons Aquilino et remontons
Christos et moi à Montpellier par le train. Notre route se sépare dans cette gare. Je rentre
dans le nord et lui à Bruxelles via la Bretagne. Il a de la chance, sa correspondance part
dans la soirée. Moi, je ne l'aurai que le lendemain et je dois dormir dans la rue. En effet la
gare ferme la nuit et tous les hotels à proximité sont pleins.Terminus de ce 2e trimestre avec
cette transat retour qui je l'espère vous a captivé.
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